jeudi 25 août 2011

Poétique

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____________________J’habite à l’intérieur de la poésie
____________________je la vis du dedans

____________________si je la serre sur mon cœur
____________________je lis dans le profond
____________________si je la colle à mon oreille
____________________j’entends la musique
____________________d’avant ma naissance


____________________La poésie demeure en moi
____________________un peu comme la lumière
____________________lorsque au petit matin
____________________elle se diffuse dans l’atmosphère


____________________J’existe à l’intérieur de la poésie
____________________je la bois du dedans

____________________si je la recueille en moi
____________________elle me parle d’absolu
____________________si je la laisse aller en moi
____________________elle me guide
____________________entre l'acte et la parole


____________________La poésie réside en moi
____________________où je saisis
____________________au plus intime
____________________les murmures de l’âme






(Peinture : poème / Joan Miró)

6 commentaires:

Maïté/ Aliénor a dit…

Maria-D, vous êtes une belle âme sur un chemin de lumière.
C'est mon ressenti profond.
Belle journée.

jeanne a dit…

poésie...
je sais que j'aime les mots
quand ils arrivent à traduire
des émotions
j'aime les mots en dentelle d'âme

if6 a dit…

C'est joli et léger l'intérieur de la poésie ;)
Je vous embrasse en passant

ulysse a dit…

Mariage magique des mots et d'un tableau

jean jacques dorio a dit…

Ce Miró-la encore
on dirait
de la colle à l'oreille
de l'alcool de prunelle
de la liqueur de poésie
- il faut demander la recette
à mariá-d -

Un coup de dés
jamais
N'abolira un Miró

maria-d a dit…

@ Maïté… ressentir, sentir, saisir, la lumière de l’âme … c’est beau, merci



@ Jeanne … Lorsque les mots traduisent les émotions, ils sont des interprètes, certains sont polyglottes …



@ if6 … si joli, si léger, un cocon d’ouate



@ ulysse … des noces heureuses



@ Jean Jacques Dorio …

Un coup de dés

JAMAIS

N’abolira Mirò


Quand bien même lancé dans des circonstances atténuantes

Du fin fond d’un poème à moustache et col vert


ECOLE

Abyssale


lune bleue
pleine
étoile rouge
filant dans le noir
mouron des cieux


oreille à colle

alcool vert

pincée de sel

serments de vers


les lettres M .
A l’envers

trois grains de nuit


Royaume de cendre
poussière enfouie sous l’ombre sinusoïdale

étoile polaire

courbe algébrique des lèvres ouvertes
des intervalles
des espaces vides
pieds trisyllabiques
jadis naguère cherchons la rime

brisons le verre
le vers est libre