.
_______________Pour l’enfant qu’il fut
_______________un essaim à sept branches
_______________un sommeil cataleptique
_______________dans une chaotique adolescence
_______________L’abstraction d’un visage
_______________un résidu de ressemblance
_______________des yeux rougis par les morsures
_______________et un trou noir dans la tempe
_______________Une sculpture longiligne
_______________un homme qui marche et qui chavire
_______________sur le fil du rasoir
_______________tendu ténu entre deux lignes
_______________Le jour _ la nuit
_______________et dans la manche une abstinence
_______________un cri _ un doute et un oubli
_______________dans un orage en transparence
_______________Une fausse reconnaissance
_______________palabres _ querelles et flagorneries
_______________chemins perdus faisant de lui
_________________________________________un égaré
_________________________________________un naufragé
_______________Un homme noyé dans sa folie
(Peinture : Le Fantôme bleu / Wols)
samedi 12 novembre 2011
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
8 commentaires:
un homme qui donne tendresse pour lui
Passent : Guillaume, Alberto,
Nicolas un, et deux,
et d'autres, inconnus, passent.
Il pourrait peut-être également se nommer Kaspar Hauser.
enfant de la galère
@ Brigetoun... de la tendresse, de la douceur, il en a certainement grand besoin
@ Michel de Franquevaux...
oui, Vincent, François, Paul et bien d'autres... n'est-ce pas ?
@ François...
"Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu'est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde :
Priez pour le pauvre Gaspard."
alors, prions !
@ Gérard...
à défaut d'être de la balle ...
On (je) s'arrête à ce calvaire, le pas et le regard,sans se détourner.
cela me fait penser aussi à "l'enfant bleu" de Henri Bauchau
@ Frederique ...
surtout ne pas se détourner, le regarder, et l'enlacer...
@ Estourelle ... il y a de cela très certainement, les égarés, les paumés, les suicidés, les naufragés, les effarés ... ... .. ont tous un air de famille...
merci à vous deux
Enregistrer un commentaire