Brigetoun ... Gérard ... Michel de Franquevaux ... Jeanne ... Estourelle ... Pierre .... Maïté ... anonyme A ... O
et tous, ici venus en silence
merci
" Iles
Iles
lles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais
bien aller jusqu’à vous "
Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924
.
Iles
lles où l’on ne prendra jamais terre
Iles où l’on ne descendra jamais
Iles couvertes de végétations
Iles tapies comme des jaguars
Iles muettes
Iles immobiles
Iles inoubliables et sans nom
Je lance mes chaussures par-dessus bord car je voudrais
bien aller jusqu’à vous "
Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924
.
6 commentaires:
un merci immérité, en compagnie de Cendrars pour la délectation plus grande - merci
Merci à toi de partager tes bonheurs quotidiens.
J'habite un vrai récif
le poème d'une île
Ils se croient échoués
haïs des mers lointaines
en quête d'amours brèves et de pierres en feu
Eux parlent en mémoire
tissées couleurs de miel
et de brûlures fières
de mots rongés du sel
et des regards furieux
Leur ville est un cyclone
où les vents les déchaînent
Les déluges extirpent
les fièvres qui les narguent
Il pleut tant de soleils
sous l'arbre flamboyant
tant de bleus émouvants
à la lune trop pleine
Il leur faut des montagnes
et volcans sans sommeils
Ils parcourent les rues
les pieds nus
dans leurs rêves
envahis de forêts mouillées de brumes tièdes
Le chant lui n'a de cesse
à froisser dans leur coeur
le caïambre des vagues
Ils plongent dans leurs yeux
où le monde naufrage
mais s'éprennent alors
de formes incroyables
de peuples des cités
érigées de corail
Leur vie se multiplie
et fuit et se rassemble
poursuit l'écume simple
poissons de l'arc-en-ciel
Ils habitent l'endroit
qui les blesse toujours
du besoin de partir
et se savent vendus
pour des pièces d'ailleurs
d'où l'on ne revient plus
_____________________________ août 2009
SI BEAUX VOS COMMENTAIRES
MERCI
Quel honneur Maria, écrivain poète et aventurier !..je garde mes chaussures et te remercie !
merci à toi pour ces moments d'évasion
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