Sa réponse aux évènements tragiques de Liège ce 13 décembre 2011
" Il n’y aura jamais assez
De caresses ni de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière
Ni toi ni moi ne sommes faits
Pour la guerre
Nous sommes faits pour marcher
Résolument vers la lumière
Je ne veux plus entre toi et moi
Une quelconque intifada
Je ne veux plus te parler sabre
Je veux la grande paix sous les arbres
Il n’y aura jamais assez
De caresses ni de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière
J’veux respirer l’air du matin
Tout frais, tout neuf qui fait du bien
Je veux remplir mes poumons d’air pur
J’veux de l’amour et pas des murs
De janvier jusqu’en décembre
Je ne veux naviguer que tendre
Je ne veux plus la moindre fusée
De longue ou de moyenne portée
Je veux un ciel bleu dégagé
Que le soleil puisse y jouer.
Il n’y aura jamais assez
De caresses ni de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière
Ni toi ni moi ne sommes faits
Pour la guerre
Nous sommes faits pour marcher
Résolument vers la lumière
Je ne veux plus entre toi et moi
Une quelconque intifada
Je ne veux plus te parler sabre
Je veux la grande paix sous les arbres "
Julos Beaucarne
(Cliquez sur le nom pour aller sur son site)
***
Dans la nuit du 2 au 3 février 1975 il écrivait déjà ceci :
De caresses ni de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière
Ni toi ni moi ne sommes faits
Pour la guerre
Nous sommes faits pour marcher
Résolument vers la lumière
Je ne veux plus entre toi et moi
Une quelconque intifada
Je ne veux plus te parler sabre
Je veux la grande paix sous les arbres
Il n’y aura jamais assez
De caresses ni de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière
J’veux respirer l’air du matin
Tout frais, tout neuf qui fait du bien
Je veux remplir mes poumons d’air pur
J’veux de l’amour et pas des murs
De janvier jusqu’en décembre
Je ne veux naviguer que tendre
Je ne veux plus la moindre fusée
De longue ou de moyenne portée
Je veux un ciel bleu dégagé
Que le soleil puisse y jouer.
Il n’y aura jamais assez
De caresses ni de doux baisers
Sur cette terre
J’aimerais ne partager que
Tendresse, joie, sérénité
Ma vie entière
Ni toi ni moi ne sommes faits
Pour la guerre
Nous sommes faits pour marcher
Résolument vers la lumière
Je ne veux plus entre toi et moi
Une quelconque intifada
Je ne veux plus te parler sabre
Je veux la grande paix sous les arbres "
Julos Beaucarne
(Cliquez sur le nom pour aller sur son site)
***
Dans la nuit du 2 au 3 février 1975 il écrivait déjà ceci :
" Ma Loulou est partie pour le pays de l'envers du décor, un homme lui a donné neuf coups de poignard dans sa peau douce. C'est la société qui est malade, il nous faut la remettre d'aplomb et d'équerre, par l'amour et l'amitié et la persuasion. C'est l'histoire de mon petit amour à moi arrêté sur le seuil de ses 33 ans. Ne perdons pas courage ni vous ni moi. Je vais continuer ma vie et mes voyages avec ce poids à porter en plus et nos deux chéris qui lui ressemblent.
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée, il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles...
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers."
Julos
Nuit du 2 au 3 février 75
Sans vous commander, je vous demande d'aimer plus que jamais ceux qui vous sont proches. Le monde est une triste boutique, les cœurs purs doivent se mettre ensemble pour l'embellir, il faut reboiser l'âme humaine. Je resterai sur le pont, je resterai un jardinier, je cultiverai mes plantes de langage. A travers mes dires, vous retrouverez ma bien aimée, il n'est de vrai que l'amitié et l'amour. Je suis maintenant très loin au fond du panier des tristesses ; on doit manger chacun, dit-on, un sac de charbon pour aller au paradis. Ah comme j'aimerais qu'il y ait un paradis, comme ce serait doux les retrouvailles...
En attendant, à vous autres, mes amis de l'ici-bas, face à ce qui m'arrive, je prends la liberté, moi qui ne suis qu'un histrion, qu'un batteur de planches, qu'un comédien qui fait du rêve avec du vent, je prends la liberté de vous écrire pour vous dire ce à quoi je pense aujourd'hui : je pense de toutes mes forces, qu'il faut s'aimer à tort et à travers."
Julos
Nuit du 2 au 3 février 75
(Peinture : Au pays de la vie / Yahne le Toumelin)
7 commentaires:
espoir, encouragement à vivre ensemble dans la paix. Merci Maria de nous transmettre ces belles paroles de J. Beaucarne. Bon dimanche d'hiver enneigé tout blanc.
Seulement de la douceur. Dans les branches fluettes et sur notre sphère bleutée un arc-en-ciel de tendresse rejoignant de bout en bout l’horizon qui commence dans chaque regard.
Amitié.
Julos Beaucarne, un jardinier des mots qui sait si bien adoucir la douleur, ce qui n'enlève rien à la tristesse, mais la douleur s'adoucit et la vie peut continuer.
merci à vous pour faire le lien.
la neige ici dans mes montagnes
dimanche blanc
Je veux aussi la grande paix sous les arbres !!!
ou la paix sous les grands arbres !!!
Merci à Julos Baucarne à sa foi en la vie, lui qui nous a accompagné par sa chanson "Donne moi la main" pour notre mariage en 1981...et qui y crois encore et encore!!!!
Un pur ce Julos Beaucarne il inonde de sa bonté et de sa foi en l'homme
"la grande paix sous les arbres"
"il faut s'aimer à tort et à travers.", il n’y a que cela de vrai, même si cela parait puérile, il n’y a que cela de vrai,
quelle belle leçon d’amour il nous donne là ce vieux Beaucarne.
merci.
♥♥♥
JEA (en lien chez moi) lui a consacré récemment un très bel article aussi.
Excellente idée en cette sombre période qui se veut de lumière.
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