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_______________Le ciel se penche sur la terre
_____________________________________et engendre la vie
_______________Reflet du monde
_______________miroir du temps
_______________visage d’enfant
_______________Spectre de l’homme et de la femme
_______________Entre les lignes de la page
_______________une trace d’encre
_______________Le cœur atteint
_______________C’est l’heure exquise
_______________l’étang se brise
_______________la lune s’y glisse
_______________Le ciel s’éteint
(Peinture : [détail] maria-d)
lundi 5 décembre 2011
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15 commentaires:
"le ciel s'éteint"
jusqu'à demain
il se repose
et mille étoiles
veillent même si le ciel est moins clair
pourquoi tant de joie et de tristesse mêlées ?
J'aime ce ciel qui se penche sur la terre et engendre la vie
"Elle me dit, un soir, en souriant :
- Ami, pourquoi contemplez-vous sans cesse
Le jour qui fuit, ou l'ombre qui s'abaisse,
Ou l'astre d'or qui monte à l'orient ?
Que font vos yeux là-haut ? je les réclame.
Quittez le ciel; regardez dans mon âme !"
Victor Hugo (extrait des Contemplations)
Je vois une femme poisson et un homme écriture ou ciel si le ciel est la page de l'écriture... il donne vie aux mots... "Le cœur attend"...
..."Le ciel s'étend"..."Le cœur s'éteint "...Le ciel atteint"...
Quel beauté dans tes mots la musique et ta peinture ! Une belle communion!
-
Issu d'une femme-écaille,
d'un homme-arête,
d'eux deux,
d'oeufs - frai,
menu fretin,
l'enfant-poisson
ne dit jamais rien.
Seule la lune aperçut quelques bulles sur le temps qui s'éteint.
-
Au miroir du temps
l'enfant survient
comme sourit une fleur
un matin éclose
Comment ne pas penser à ceci :
"La terre aime ce ciel tranquille, égal pour tous,
Dont la sérénité ne dépend pas de nous,
Et qui mêle à nos vils désastres,
A nos deuils, aux éclats de rires effrontés,
A nos méchancetés, à nos rapidités,
La douceur profonde des astres."
Victor Hugo : La terre (extrait)
Vous savez donner corps à la beauté.
merci et bonne journée
le ciel s'est teint ..aussi le soir
Le ciel vaste étendue où voyage le temps ...
Pas mal du tout !
Je découvre tes blogs grâce à un commentaire chez Kaïkan. Je les trouve "essentiels" et je reviendrai certainement.
Naria,
J'aime regarder le ciel
il me parle doucement
il me semble un ami
toujours disposé
à m'écouter ...
Besos mi amiga
Le ventre de la Vierge sous la robe
Monte soleil à l’horizon.
Longue fut la veille.
La prière suivait les étoiles.
L’immensité, le trop-plein de ce cœur
Faisait un bruit de source.
Des herbes, des vaguelettes luisaient
Solennité de la lune
Chasteté.
Un voile presque invisible
Halo de voie lactée
Laissait la contemplation transparaître :
Elle pleurait.
L’océan au bord du calice
Brillait en ces larmes. Quelqu’un
Avec la majesté d’un prêtre
Consacrait ce visage
S’y buvait.
Le rire dura jusqu’au jour
Tout un cycle d’âmes.
Des genèses s’ébauchaient, s’épuisaient
Des univers s’éloignaient, leur courbure
Glissant hors de l’esprit.
Peut-être tombaient-ils en flammes
Anges, en quelque sein.
Pendant tout ce suspens sans durée
Dont les durées se détachaient par myriades
Comme d’un arbre ses fruits,
La Vierge sentait des racines
Déployer en elle le ciel,
L’arbre qui la couvrait
Etait en elle.
Et cela fut :
Onde, expansion, nausée vaste
Tout intime regard.
La nuit, le ventre
En cercles de cercles
Se bombaient sur un Dieu.
La Plénitude enceinte
La Totalité
Venait à terme.
Ce fut Noël et Pâques
En un seul jour.
Pierre Emmanuel (Premier huitième jour)
J'ai trouvé dans le ciel le temps qui se brise et l'éclat d'un rouge gorge...des lunes exquises et des mots que l'on forge...et la vie de trois marches...sous les pages d'un étang..J'ai trouvé dans une page le visage d'un enfant...les cris d'un rivage et les lignes des brisants..la douceur des nuages...et le miroir sous le vent...pour un ciel qui s'éteint...doucement...
me encanta los ultimos versos tienen una maravillosa imagen
besostes
fernando
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