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__________Où
__________sont-ils ces chers disparus ?
__________Parfois une lueur vive
__________me les ramène aux portes de mes rêves
__________Alors,
__________je tente de les saisir
__________mais par enchantement
__________ils s’échappent d’entre mes mains illusoires
__________Ô !
__________chers disparus
__________partis dans les limbes du néant
__________mon cœur reste scellé
__________à votre âme en allée
(Peinture : Figures Craning their Necks / Emil Nolde)
mercredi 8 février 2012
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5 commentaires:
Ils s'en sont retournés nus dans le sein de la terre. "Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre."
Et leur présence est là au plus intime de nous, sertis dans notre mémoire comme une pierre précieuse
Ils sont allés laissant la porte ouverte
le vent le froid sont entrés dans la maison
Qui rallumera le feu ?
"Les disparus aux portes de vos rêves..."...et cette lumière que l'on serre.... avant que les ombres ne se lèvent..sur les murs et les étagères...Des rayons de poussière...le silence et la terre en lisière...effleurer les lèvres et se taire...dans le creux de l'hiver..Les disparus dans nos coeurs de verre...qui se brisent en silence...sous les ombres légères...et les lettres qui dansent...dans les angles et l'envers...sous les toits de l'enfance...
@ François/O … Une présence certaine et indélébile
@ jeandler … La mémoire rallume de temps à autre la chandelle du souvenir
@ pierre.b … merci pour ce bel écho tout en « air »
Cette flamme que l’on perd
en fragments de lumière
sur les vitres du mystère
Des larmes dures comme pierre
incrustées aux couronnes de lierre
que l’on lèche on empierre
et l’on porte jusqu’en terre
Toutes ces âmes de verre
qui s’ouvrent se resserrent
et chuchotent dans l’air
de ce grand froid polaire
Ils sont ....dans le livre que je caresse
dans cet objet que je regarde
et le regard papier glacé qui me glace de son immobilité
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