dimanche 27 février 2011

Abel

.




" Quel buon pastor son io,
che tanto il gregge apprezza
che per la sua salvezza
offre se stesso ancor.

Conosco ad una ad una
le mie dilette agnelle
e riconoscon quelle
il tenero pastor. "
.



(Peinture : St Jérôme écrivant / Le Caravage)

12 commentaires:

maria-d a dit…

"Je suis ce bon pasteur
qui aime tant son troupeau
que pour le sauver
il n'hésite pas à se sacrifier.

Je connais chacune
de mes chères agnelles
et celles-ci reconnaissent
leur tendre berger."

michel, à franquevaux. a dit…

http://www.youtube.com/watch?v=FfmnxILgoy8
http://www.youtube.com/watch?v=YHNGdfms9SM

jeandler a dit…

Le Caravage
Cécilia
Caldara ...
rien que du bon
le Baroque retrouvé

Bénédicte a dit…

Permettez moi ce lien
http://www.passee-des-arts.com/

Gérard Méry a dit…

le bon pasteur ne se sépare pas de ses enfants

J... a dit…

C'est vraiment magnifique !

ExA a dit…

Encore une belle halte ici, sous le sceau du Caravage.

Anonyme a dit…

et l'Amour appelé répond au tendre berger ...

« Laisse subsister ce peu de moi par quoi,
je puisse te nommer mon tout.
Laisse subsister ce peu de ma volonté par
quoi je puisse te sentir de tous côtés,
et venir à toi en toutes choses, et t'offrir
mon amour à tout moment.
Laisse seulement subsister ce peu de moi
par quoi je puisse jamais te cacher.
Laisse seulement cette petite attache
subsister par quoi je suis relié à ta volonté,
et par où ton dessein se transmet dans ma vie: c'est l'attache de ton amour »

Tagore, poème n° 2076 (citation), L’Offrande lyrique, La Corbeille de fruits, Paris, Gallimard, 1971

Chère Maria ... merci pour toute la Beauté et la Douceur qu'on respire chez vous!
Bises douces de Votre Merciel ...

ulysse a dit…

Tout est vanité sauf l'art et la musique quand ils atteignent ces sommets

O a dit…

Abel et Caïn

La terre verdissait, qui venait d'émerger
Des primitives eaux. L'antre au sombre orifice
Était, en ces jours-là, son unique édifice,
Et l'homme vagabond y pouvait héberger.

Or, deux frères vivaient : un semeur, un berger.
Ils offrirent à Dieu le premier sacrifice.
Le berger fut béni. L'autre, usant d'artifice,
L'attira sur son cœur afin de l'égorger,

La terre qui grandit dans la magnificence,
S'enivre encore, hélas ! du sang de l'innocence,
Et garde la blessure ouverte dans son sein.

Et le bien et le mal seront toujours en lutte ;
Et les derniers enfants de la dernière hutte
Seront peut-être encore un Abel, un Caïn.

Léon-Pamphile Le May

camille a dit…

Quelle joie de vous retrouver chère Maria-D.

maria-d a dit…

@ Vous...


"elle
avec les mêmes mots depuis tou
jours essaie de dire est-ce la même chose.


elle
est en train de devenir ce dont
elle parle depuis le début, ouf.


elle
n'a plus du tout honte d'arriver
à la plage un ballon sous le bras,
ni d'écrire un poème pour un anni
versaire, et toc.


il
un jour cessera de lui parler de
sa foutue désespérance, partira en
bateau tout seul et très très loin
prendra le large quittera les quais.


elle
a commencé par enlever le cou
vercle et puis tout doucement elle
est sortie du bocal."


Albane Gellé / Je te nous aime



merci @ vous tous pour votre belle présence