
Il y a dans la nuit
des fleuves d’encre brûlante
qui coulent dans les veines
de ceux qui s’attardent
aux portes du néant
Sang noir au goût de souffre
Une horde de chevaux
et voix de gitanes
qui chantent en chevauchant
les barrières d’insomnie
à la flamme vacillante
d’une pupille aiguisée
Une caresse de lumière
Une griffure d’ébène
Une grande bouche ouverte
buvant le feu sacré
Dans ces silences de suie
Elle entend tous les râles
tous les maux en sourdine
tous les mots garrottés
des enfants silencieux
que l’on tue sans vergogne
dans l’œuf à peine éclos
(Peinture : maria-d)
7 commentaires:
Les mots meublant les nuits d'insomnie
au matin ils sont là
pantelants à ma porte
Etrange,
Etrange,
Etrange.
Être ange
et écouter.
Mes noirs du silence...deviennent rouges !
@ Jeandler ... alors, les prendre et les tresser en nattes de poésie ...merci ami
@ Anonyme... ???? ....
l'essentiel est qu'il ne perde pas trop de plumes
@ Gérard... rouges espérance !!!
Insupportable ce massacre qui empierre sous sous granit...
tu pintura me gusta mucho
y tu poésia me hace pensar a una poésia de Lorca
caballito negro dode llevas tu jinete muerto
caballito frio que perfume de flor de cuchillo
besotes hermana
fernando
répercuter les cris
pour qu'ils soient entendus
pour qu'un jour
pas si lointain
les oeufs éclosent
dans de nouveaux matins
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