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Sans lumière
la mort s’est installée
avec et sans Elle
dans l’intime du silence
Sous l’arbre tricentenaire
le temps s’est arrêté
au cœur de la feuille
au bout de chaque branche
(Peinture : La mort sur un cheval pâle / Joseph Mallord William Turner)
lundi 14 mars 2011
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8 commentaires:
Et pourtant le printemps est tout proche
et la vie s'inscrit au bout des branches
Sans lumière
sans mots
sns amitié
sans amour
la morte s'installe
Penser à Schubert et sa Jeune fille et la mort
Das Mädchen:
Vorüber! Ach, vorüber!
Geh, wilder Knochenmann!
Ich bin noch jung, geh Lieber!
Und rühre mich nicht an.
Der Tod:
Gib deine Hand, du schön und zart Gebild!
Bin Freund, und komme nicht, zu strafen.
Sei gutes Muts! ich bin nicht wild,
Sollst sanft in meinen Armen schlafen!
La jeune fille :
Va-t'en! Ah! va-t'en!
Disparais, odieux squelette!
Je suis encore jeune, va-t-en!
Et ne me touche pas.
La Mort:
Donne-moi la main, douce et belle créature!
Je suis ton amie, tu n'as rien à craindre.
Laisse-toi faire! N'aie pas peur
Viens doucement dormir dans mes bras
@ Camille... la vie est là qui frétille, comme une anguille ...;-)
@ Neyde... oui, mais... la lumière luit dans les ténèbres chère Neyde et cela tu le sais..
je t'embrasse
@ Jeandler... merci Pierre pour cet écho, je mets en ligne un enregistrement.
" (...) le temps s’est arrêté
au cœur de la feuille
au bout de chaque branche "
Je voudrais pour ma part que le Temps s'arrête mais que ça ne soit pas la mort...
Un détail de la toile de Marianne Stokes, "La jeune fille et la mort" (visible au Musée d'Orsay, Paris), a été reproduit pour illustrer l'édition "folio classique" du chef d'oeuvre de Nathaniel Hawthorne, "La lettre écarlate" et j'ai trouvé l'idée magnifique et adaptée à cette oeure littéraire d'une force inouïe... (traduction lumineuse de Marie Canavaggia)
Amitié à toi, Maria !!!
le silence est mortel
Un cheval du silence pâle comme la mort
Le coeur de la feuille chante sur la branche
La vie est là : présente et sûre
et vous la dites si bien, en filigrane
@ Dourvac'h... la mort a plusieurs visages et celle dont je parle n'est pas celle que l'on croit.
Oui, je connais ce tableau magnifique... et le détail de la couverture est intéressant dans le sens où l'on ne sait pas ce que regarde la jeune fille, on ne voit pas la mort seul l'on aperçoit en arrière plan le bout de son aile.
merci et à bientôt, il fait longtemps que je ne t'ai point visité.
@ Gérard... et la mort silencieuse. ... chuuuut !
@ François... lire en filigrane... cela me plait, lire au-delà du visible, ce qui se dit entre ligne et les interlignes...
La vie est là, cela est sûre.
merci
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