lundi 11 avril 2011

Errance 1

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_______ 6

____________________ Beauté intrinsèque de l’esprit
____________________ signe de l’âme anobli
____________________ dans les méandres de la création
____________________ dans les sinuosités de l’acte
____________________ errances incessantes et jouissives
____________________ voies nouvelles et inexplorées
____________________ oubliées jadis dans la trame du papier
____________________ homme en quête d’assises solides
____________________ humaines et ancestrales
____________________ racines princières d’hier à aujourd’hui





(Peinture : Le tableau noir et le buisson ardent / maria-d)

7 commentaires:

camille a dit…

Créer serait-ce une errance sans fin à l'intérieur de soi ?
Créer serait-ce un conflit intérieur, être à la fois dans la jouissance nomade et en quête d'une assise.


Belle journée à vous

jeandler a dit…

Les chemins de la création
dits et redits
trouver la perle rare

maria-d a dit…

Merci à vous deux pour vos mots et impressions, vos questionnements et vos points de vues poétiques, je suis touchée.

Je pense que l'acte de création se situe dans le pulsionnel, comme dirait tonton Freud "entre biologique et psychique"... il se révèle là, à cette frontière, en ce lieu de passage entre "nature et culture".
Et de cette force primitive et ancestrale qui nous anime, nous, humains.

Belle soirée à vous.

ulysse a dit…

oui c'est cela Maria tenter de retrouver l'émerveillement premier dans nos regards corrompus par nos sociétés de similis....

maria-d a dit…

Un sacrè boulot Ulysse, mais oh ! combien utile.

merci

dourvac'h a dit…

" (...) homme en quête d’assises solides
humaines et ancestrales (...)

" Voici l'histoire d'un printemps qui fut plus vrai, plus éblouissant et plus violent que les autres, qui avait tout simplement été pris au sérieux, à la lettre, son texte, ce manifeste inspiré, écrit avec un rouge de fête, le plus clair, celui la laque à cacheter et du calendrier, du crayon de couleur et de l'enthousiasme (...) "

Bruno Schulz, "Le Printemps", incipit du chapitre I (traduit du polonais par Thérèse Douchy)

Oui, garder confiance dans la créativité de la Nature... terre-Mère dont fait partie notre humanité, qui serait tentée d'oublier sa propre genèse...

Amitié à toi, Maria !!!

dourvac'h a dit…

" (...) homme en quête d’assises solides
humaines et ancestrales (...)

" Voici l'histoire d'un printemps qui fut plus vrai, plus éblouissant et plus violent que les autres, qui avait tout simplement été pris au sérieux, à la lettre, son texte, ce manifeste inspiré, écrit avec un rouge de fête, le plus clair, celui de la laque à cacheter et du calendrier, du crayon de couleur et de l'enthousiasme (...) "

Bruno Schulz, "Le Printemps", incipit du chapitre I (traduit du polonais par Thérèse Douchy)

Oui, garder confiance dans la créativité de la Nature... terre-Mère dont fait partie notre humanité, qui serait tentée d'oublier sa propre genèse...

Amitié à toi, Maria !!!