mercredi 4 mai 2011
Refaire
__________ J’aime la vie …
__________ elle m’est précieuse
__________ mais elle est parfois si moche
__________ qu’il me prend envie de la déchirer
__________ et
__________ la recomposer
__________ la recommencer
__________ la reconstruire
__________ rassembler ses morceaux épars
__________ leur redonner un autre visage
__________ bouche ouverte
__________ yeux outre-mer
__________ cœur d’eau et de sable
__________ avec en exergue
__________ les franges de la déchirure
__________ petites vagues d’écume
__________ qui viennent rehausser les couleurs détrempées
(Peinture : la mer recomposée / maria-d)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
8 commentaires:
et si c'était possible ? !
Ah ce bruit de mer
ces vagues qui se brisent
et se recomposent
plus loin
indéfiniment....
Sans cesse la vague succède à la vague
et ce depuis la nuit des temps
se balancent les marées
et la vie laisse au rivage quelques traces
la mer se retirant
traces qu'elle effacera au jusant.
D’un côté il y la Beauté … D’Où vient-elle? Est-elle un Rêve … ? Mais si Elle est Réelle et le Rêve aussi … Quelle est donc sa Racine? Est-ce qu'elle doit vivre en Nous? Est-ce que c’est ça sa nature, sa vocation? J’imagine de me trouver face à la mer … mes questions sont là … Le Choix s’accomplit en nous comme une Fleur qui éclot ,,, une Solitude qui pleure ses larmes de cristal … ils font la mer … Elle est face à soi-même, Elle est face à la Source …
-
"Si je devais recommencer ma vie, je n'y changerais rien.
J'ouvrirais juste un peu plus grand les yeux."
(Jules RENARD)
-
Quelques pièces, bien choisies, d'un inextricable puzzle permettent souvent de s'enfoncer plus paisiblement dans la nuit et ses rêves.
Quant aux matins ...
-
-
Qu'importe
la couche
quand
enfin
vient
l'endormissement
-
@ Jeanne... tout se régénère inlassablement me semble-t-il, jusqu'à épuisement... ;-)
@ Jeandler ... "jusant" : quel joli mot
Pèlerin du jusant
"Horizon sans vaisseaux , patrie d'algues mouillées.
Lieu de mon recommencement .
Je suis d'une matière inflammable à la moindre brise .
Il est possible que je brûle avant d'atteindre ma demeure .
Atteindrons nous jamais cet horizon qui sans cesse avance à la vitesse de nos rêves ?
Apprends à regarder la Vie , pierre après pierre.
Entre deux êtres , il est toujours des steppes ardentes de distance que la seule aile d'un oiseau peut suffire à réduire en cendre .
La nuit dénoue nos mains .
L'ellipse de tes gestes a jeté ses arceaux sur les landes du ciel .
Bien que des lunes nous séparent,je ne puis me résoudre à conclure au mirage.
Pèlerin du jusant ,toute chose m'appelle .
A sa merci je vais , naissant et renaissant sous chaque pierre bue.
Je suis du Feu , comme de l'Eau , du Flot battant , comme de l'Astre .
Ivre sur cet Ilot de braise dévoreuse , je traîne à l'infini mon chagrin de varech.
Un jour viendra , ma sœur , ou les racines de ma vie ne te seront plus étrangères .
Un jour enfin ,
nous serons assez jeunes pour retrouver les pistes .
Alors , tout ce qui vit chantera le Poème ...."
Luis Porquet
http://www.youtube.com/watch?v=UVaiW09vNG4
@ Merciel... la Beauté est là, où nous souhaitons la voir... ouvrir l'oeil et le coeur...
@ Bourrache... ouvrir les yeux il s'agit bien de cela...
dans mon écrit je parle de "la" vie, non de "ma" vie... il y a une nuance il me semble ... la vie est autre, la mienne j'en fais mon affaire...
merci et bises
un droit aux brouillons de vie?
Je suis preneuse comme vous sans doute.
De très beaux commentaires de part et d'autre pour répondre à votre poème de vraie vie.
@ Maïété ... il est des brouillons qui sont de véritables oeuvres d'art... et réussir sa vie n'est-elle pas la plus belle qui soit...
merci Maïté
Enregistrer un commentaire