mardi 30 août 2011

Je l'ai rencontré...

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Je l’ai rencontré dans la nuit d’un labyrinthe d'écriture, il marchait sur un pied et portait la tête haute, hors de l’eau. De suite je l’ai reconnu et su que c’était lui.

On a marché, côte à côte, puis l’un derrière l’autre, puis loin devant et loin derrière. Comme si pendant tout ce temps nous n’avions pas vécu.

Ensemble nous avons gravi des sommets de neige gelée. Nous avons essuyé les vitres des étés et blanchi les grands draps de l’hiver. Jour après jour, nuit après nuit nous avons écrit sur les portes du ciel. Puis nous avons regardé vers la mer, vu les enfants à naître et les vies à venir.

Tous mes jours, toutes mes nuits sont comme des alcôves, je m’y sens comme dans un cocon, chrysalide le matin __ au soir papillon.




(Encre et aquarelle : [détail] maria-d)

7 commentaires:

Brigetoun a dit…

idée du bonheur

camille a dit…

Papillon du soir : espoir

frederique a dit…

Se rencontrer dans un labyrinthe... une prouesse, une destinée.

Maïté/ Aliénor a dit…

Cela me semble une telle expérience, un tel partage...mais je me trompe peut-être car ces mots viennent réveiller en moi non pas l'effet papillon(il est toujours à l'état de chrysalide)mais plutôt des lignes mouvantes, parfois parallèles, des réponses en échos, des duos, des expériences de communion d'écriture parfois vécues...sur le net.
Le texte a de l'émouvant et l'illustration...ah l'illustration dans la mouvance de ces personnages qui flous font acte de présence extraordinaire.

Gérard Méry a dit…

Un long parcours bonheur

jeanne a dit…

"savoir que c'est lui"
se reconnaître
chance...
destiné...

maria-d a dit…

@ brigetoun ... peut-être le bonheur n'existe t-il que par l'idée que l'on s'en fait ?



@ camille ... l'espoir luit dans la nuit



@ frederique ... une destinée


@ Maïté ... cela voudrait-il dire que l'un transforme l'autre et vice versa ?


@ Gérard ... et un bonheur de parcours


@jeanne ... savoir et ne pas se tromper c'est tellement rare que la chose est précieuse.