lundi 23 juillet 2012

Griffure [10]








               Sa tête explose
               ma joue le frôle  –  abris
               une fenêtre aux vitres closes
               face à la mer  –  oreille rose
               nos yeux se posent sur l’arc du ciel
               marque du temps et pli du large
               dans l’embrasure un cœur respire
               les mots soupirent
               les corps reposent sous le drap
               le jour descend
               un point d’ancrage





(Dessin : maria-d)

9 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

une courbe
un grain de peau
une caresse comme un songe
l'été d'une nuit

camille a dit…

Solidité de l'éphémère.

Très beau
amitiés chère Maria-D

lutin a dit…

J'y sens l'orage puis le calme.

Neo a dit…

Fortement sensuel
Belle écriture

Gérard Méry a dit…

Le temps qui passe nous repasse et nous dépasse.

jeanne a dit…

les corps reposent
vivants
et le ciel regarde
bleu

maria-d a dit…

@ Patrick Lucas...

songe d'une nuit
caresse d'un été
à la peau grainée



@ Camille...

L'éphémère se profile
et insiste
sobriété



@ lutin...

une délivrance ;-)



@ Neo ...

sensuel, c'est déja fort
mais fortement c'est ... ...

merci



@ Gérard...

et nous surpasse... ;-)



@ Jeanne ...

Une paix sublime...

Maïté/ Aliénor a dit…

Heureusement il y a ce point d'ancrage.

Très belle expression dans ces quelques lignes, comme toujours.

ulysse a dit…

Trouver un point d'ancrage tel est le secret d'une belle vie...