mercredi 11 juillet 2012

Griffure [4]







               Émotion et tristesse
               à la surface du texte
               voix fluette et morte phrase
               innocence
               comme une coquille sur la plage
               devant
               les vagues rient
               arpèges du ressac
               chant face à la mer
               inondation
               lettre ouverte au naufrage
               s’il le peut
               s’il le veut
               le vent





(Dessin : maria-d)

13 commentaires:

Il y a un jardin a dit…

À la surface de l'âme,
sur fond de tristesse,
le vent divague
et fait des ronds
dans l'au-delà.

jeandler a dit…

La vague rit
va et vient et glisse
efface tout écrit
la plage lisse

Patrick Lucas a dit…

rien qu'en surface
les mots accrochent
le sens du vent
en silence
sans mot dire
infiniment

ulysse a dit…

J'aime ces arpèges du ressac.....

Maïté/ Aliénor a dit…

Il y a
de la musique
et du vent
presque la concision du haïku
et de l'émotion.

camille a dit…

Un envol d'océan

Votre dessin est magique chère Maria-D, bonne journée.

Yanis Petros a dit…

En boule le vent
sur son passage
efface même le silence

Très amicalement

jeanne a dit…

musique de la mer...

Anonyme A a dit…

le vent
les vagues
la plage déserte
comme un chuchotement au creux de l'oreille

maria-d a dit…

@ Il y a un jardin...

Divague a dit le vent
à la surface l’âme

Heureuse de votre passage



@ jeandler...

La page blanche
tout se réécrit
lisse et glisse



@ Patrick Lucas...

Mots du vent
en surface le silence
infiniment



@ ulysse ...

Merci Ulysse … oui, ce concert n’est jamais décevant



@ Maïté...

Et comme j’aimerais aller vers encore plus de concision



@ camille ...

Un envol magique… chère Camille merci



@ Yanis Petros ...

Le vent se pelotonne
au passage
gobe le silence

amicalement



@ jeanne...

Musique éternelle et ancienne



@ A ...

Les plages du bout du monde… n’est-ce pas ?
Celles qui nous font oublier le quotidien





<<>>>>>>>>>> @ vous tous belle soirée

Anonyme a dit…

j'imagne ta main diriger cet orchestre ....
besos hermana
tilk

Gérard Méry a dit…

..comme une bouteille à la mer

el duende a dit…

Mais dis-moi où est-elle cette mer qui hante tous tes poèmes ?