vendredi 28 septembre 2012

Les ailes du désir



  


6 commentaires:

Gérard Méry a dit…

encore une découverte...pourtant j'ai été enfant

Neo a dit…

... et comment sait on que ce qui est vrai est vrai ?

enfant de septembre
cueille les poires mures
sur l'arbre

encore maintenant

Mathilde a dit…

Quel merveilleux souvenir me rappelle cette vidéo...
moi aussi , je voulais être lui..juste pour voir...??
Aujourd' hui il n' est plus...!
Merci , c' est tellement beau

Frederique a dit…

Il fallait y penser et en passer par là... tout fait sens chez toi, Maria.

Alain Gojosso a dit…

UN MIME EN VENT D’AIR SE CAMEL LEON : ELLE DU DESIR !




Là, perché sur la cime esseulée de la vanité, les cieux de ses rétines écoutent le flot continuel de nos mots. La peau rougit de ses larmes tandis que l’antre vent résonne de la tactile complainte. Il regarde… Il regarde toute cette agitation qui n’a de sens que l’idée d’une proximité. Le tissu connaît la relativité. D’une pliure, il peut cacher ou bien s’étaler ou encore, murmurer à qui voudrait par curiosité deviner. Il ne fait que regarder !

Comme une gargouille témoin du champ inlassable des saisons répétées et, de ce qui pourrait finalement avoir l’air de laid terne aile, sa bienveillance au cœur, il ne parvient plus tout à fait à contenir les pleurs déversés. De sa chair en prolongement de la terre, le bout de ses racines se noie en cette eau salée qui forme un océan. L’océan qui n’a de cesse d’hurler violemment l’ourlet de sa culpabilité quand, depuis la naissance s’enfante la souffrance et donne à communier ce premier lien si intense. L’existence n’est que l’offrande d’une déclinaison sur la gamme d’un point d’interrogation livré au silence absolu…

En vain, l’incompréhension d’un sang qui a son sens n’entend par ce silence qu’une abstraction sans sens sinon, celui de son imagination. Le fil dans le chat beauté de l’aiguille, elle frappe désespérément dans le vide d’un puits sans fin, attendant l’impossible signe d’un cygne rêvé. Elle coud, secoue, les possibles d’un cuir, accorde, raccorde les filaments d’un savant rire, clame et déclame les célestes desseins d’un soupir. Rien, toujours rien ! Derrière l’étoile ? Le songe d’un mensonge en procès de lui-même peut-être ? Ou le désir qui singe génie tisse la toile de lui m’aime pour ne pas mourir ?!

Oui, l’humain en son art ose de ça rose eau l’écho lie écho d’un né nu phare ému gai, l’épi sang lit, d’un tour nœud sol y terre, la jonc quille d’un feu en bout quai final, lait en orgue asthme d’un sein bal. Le désir n’a de réponse que lui-même s’écrie-t-il ? Queue diable d’un ange qui lu s’y faire, la gargouille en statue écarquille l’aime rôde du désir de connaître celui-ci. Q’importe si les sens n’ont l’essence que de l’effet mère, le désir en fête n’a de sens que l’inconnu de son plaisir de fêler le miroir et non de lui m’aime. Il trouve là son à vent sait. : Vers l’halte terre héritée.

A l’or, un violon s’aile du désir !

Lorsque enfant j’étais enfant, je me suis embarqué pour aimer et cela je ne peux l’oublier.


Le 23 décembre 2004,

Jossoa GILANO

maria-d a dit…

MERCI !