lundi 15 octobre 2012

Chevalier et triste figure







               Chevalier et triste figure 
               poème rond     errant
               mots glacés    paroles neuves
               givre et neige des demoiselles
               une aventure    une échappée

               paroles belles revisitées
               une dentelle sur l’oreiller
               poème d’amour    un jour d'été
               évanouissement   la joue brulante
               étourdissement

               voyelles offertes au pied levé
               rêve d’un amour insoupçonné





(Peinture : Nicoletta Ceccoli)

9 commentaires:

François/O a dit…

Il y a là comme un paradoxe
la légèreté de l'enfance perdue
dans les brumes du temps qui avance
le givre et la neige
dans cet été brulant du souvenir
premier amour d'enfance
celui que l'on tait

Un texte sensible
d'une profondeur insoupçonnée

C'est très bien chez vous, je m'y sens bien.

jjd a dit…

Bouton
Dé Scarabée

Jeu Tournoi
Alice contre
le monstre ailé

Ne fermez pas le tiroir
de l'enfance
de l'Art


" Dans un jeu sans règles, introduire d'imprévus compagnons de jeu : ce surcroît de hasard définit le champ de l'expérimentation esthétique".

Clément Rosset

Patrick Lucas a dit…

quel insoupçonnable amour...

ulysse a dit…

Une bouffée d'enfance, cet univers si doux et si cruel !

Gérard Méry a dit…

poème rond errant..petit pataplan

Neyde a dit…

On fait aussi de triste figure en luttant contre des amours insoupçonnés...

maria-d a dit…

@ François et O ...

Le paradoxe est le propre de l’humain

Ici toujours vous êtes le bien venu



@ jjd ...

Alice
et chevalier
scarabée
ailé

tiroir ouvert
rencontre esthétique
de l’enfance
retrouvée



@ Patrick Lucas ...

Chimérique …



@ ulysse ...

La cruauté chez l’enfant est en partie la conséquence d'un échec du "travail de l'emprise" … l'enfant est cruel parce que entouré d'un univers cruel...



@ Gérard ...

Et petit patapon


@ Neyde ...

"Cette même nuit, il se leva, prit ses deux femmes, ses deux servantes, ses onze enfants et passa le gué du Yabboq. Il les prit et leur fit passer le torrent, et il fit passer aussi tout ce qu'il possédait. Et Jacob resta seul. Quelqu'un lutta avec lui jusqu'au lever de l'aurore. Voyant qu'il ne le maîtrisait pas, il le frappa à l'emboîture de la hanche, et la hanche de Jacob se démit pendant qu'il luttait avec lui. Il dit : Lâche-moi, car l'aurore est levée, mais Jacob répondit : Je ne te lâcherai pas, que tu ne m'aies béni. Il lui demanda : Quel est ton nom ? - Jacob, répondit-il. Il reprit : On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as été fort contre Dieu et contre tous les hommes et tu l'as emporté. Jacob fit cette demande : Révèle-moi ton nom, je te prie, mais il répondit : Et pourquoi me demandes-tu mon nom ? et, là même, il le bénit. Jacob donna à cet endroit le nom de Penuel, car, dit-il, j'ai vu Dieu face à face et j'ai eu la vie sauve. Au lever du soleil, il avait passé Penuel et il boitait de la hanche."

Genèse 32, 24-32

Yanis Petros a dit…

L'imaginaire
au service
de la féérie...

magnifique peinture
amicalement

Anonyme a dit…

que placer de venir aqui...siempre me encantan tus palabras
besotes hermana
fernando