lundi 14 janvier 2013

Gémissement des heures







               Les secondes gémissent 
               dans leur course folle 

               s’arrachent l’âme 
               à la frange des collines

               verte est la lune 
               quand le jour se fait nuit 

               ennemi du temps passé 
               au rêve des fleuves amers 

               la mort est un cafard 
               aux griffes des secondes 

               gémissement des heures 
               course folle avant l’heure




(Peinture : vers la mer / maria-d)

9 commentaires:

O a dit…

L'unique instant
indivisible
de ce qui donne
et reprend
la vie

Frederique a dit…

Je pense aux collines du Rwanda, va savoir pourquoi !

jeanne a dit…

basculement des heures quand le temps
s'inverse

Estourelle a dit…

où trouver le magicien
qui retiendrait les secondes ???

Yanis Petros a dit…

J'aime ce poème !

Qui regarde qui ?
Dieu merci
la peinture
suspend le temps.

arlette a dit…

Six , ils sont six immobiles
Six comme les heures
qui chaque jour sont en attente
dans la lumière blême
j'ai peur

pierre.b a dit…

Et le temps qui s'efface...à la lune chancelante..lui donner cet élan..une envie de couleurs...et le flanc des collines ..que caresse le vent..les secondes passées..et les maures sur les courbes..des versants étoilés..Le midi est ailleurs..il enlace la lumière..et dérive la mer ..d'une orange glacée..

maria-d a dit…

@ O ...

L’instant 01



@ Frederique...

Peut-être est-ce dû aux personnages de la peinture… Peut-être ?



@ jeanne ...

A l’autre bout du monde…



@ Estourelle...

Il serait un mauvais génie, ne croyez-vous pas ?



@ Yanis Petros ...

Merci pour ce temps suspendu !!!



@ arlettart…

"La joie venait toujours après la peine
Vienne la nuit sonne l'heure
Les jours s'en vont je demeure"



@ pierre.b ...

Temps lavé
lune fluctuante
lueurs divines
aux pieds des collines
le vent glisse
embrasse
les secondes

prune et rose
la courbure
lactée



Milieu du jour
lumière étreinte
sourire de mer
le temps se givre

lutin a dit…

Le titre est parfait, lente égrainement du temps et de la pensée