vendredi 22 février 2013
Défunte
J’ai rêvé cette nuit
que j’étais immatérielle
La lune était morte
et sa blancheur de lait
coulait entre mes doigts
à mes pieds un sourire
une larme figée
Cette nuit
mon corps s’est renversé
dans un lit de feuilles rousses
peut-être étais-je morte ?
Défunte des jours heureux
aux doigts de fils noirs
tapisserie de lierre
silence opaque
entre les pierres
(Peinture : Ophélie / John William Watherhouse)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
11 commentaires:
"Un chant mystérieux tombe des astres d'or."
Ne mourrez point encore
Ecoutez le doux chant
non ce n'est qu'un rêve
la lune ne peut pas mourir
elle nous accompagne
disque de mes nuits
étrange idée
http://www.youtube.com/watch?v=4Va0FqOjg8c
♥♥♥
tout est si coloré
Une Ophélie qui revient vers nous.
L'espoir malgré tout!
Maria nous ne sommes que des champs d'énergie !
Quoi qu'il en soit, c'est une bien belle mort, de celles qui vous ressuscite au matin avec vigueur.
souvent sur les feuilles rousses
traîne un goût de mort dans un
silence aussi dense que lourd
la nuit
@ François ...
Je ne meurs point encore
J’écoute le doux chant
Dans la brise du soir
@ jeanne ...
La lune ne meurt pas
Elle cueille chaque nuit
Le rayon des étoiles
@ J... ...
tout est si coloré
que
" … l'Infini terrible effara ton œil bleu. "
♥
@ Maïté/Aliénor ...
"Et le Poète dit qu'aux rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis ;
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand lys"
@ ulysse ...
C’est très juste et plus que l’on peut le penser
@ Frederique ...
"Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
On entend dans les bois lointains des hallalis. "
@ Patrick Lucas ...
"C'est qu'un souffle inconnu, fouettant ta chevelure,
A ton esprit rêveur portait d'étranges bruits ;
Que ton cœur entendait la voix de la Nature
Dans les plaintes de l'arbre et les soupirs des nuits ;"
"Les nénuphars froissés soupirent autour d’elle ;
Elle éveille parfois, dans un aune qui dort,
Quelque nid, d’où s’échappe un petit frisson d’aile.
− Un chant mystérieux tombe des astres d’or."
"O pâle Ophélia ! belle comme la neige "
Chère Ophélie
merci de vivre encore
de poursuivre le chemin
dans ce doux chant du soir
Toute ma gratitude vers vous chère Maria, votre espace est de bonté, d'une précieuse intelligence, rien ne vous échappe.
Merci d'être vivante.
Enregistrer un commentaire