Mû
la ligne s’étire
et l’homme se prolonge
l’ombre
mystère des cathédrales
fugues et préludes
à l’envers du monde
petite grille du parloir
silence
rouge est la blessure
au cœur du cloître
la bouche est humide
les lèvres percées
épines de roses blessées
fureur de vivre au pied des loyautés
eau trouble et vaporeuse
aux portes des citées
langues pendantes et pendues
les mots se jettent se brisent
les corps s’agitent
les mots se perdent
la peur le noir et les vertes secondes
agitation
brûlure
et perle du verbe
à guerre ouverte
on pille on tue
on mange le pain des innocents
en un cri
il est né
les heures s’égrainent
goutte à goutte
dans le sablier
amour et peur
l’enfant s’endort
(Composition : maria-d)
8 commentaires:
L'enfant s'endort ...
Là, d'autres bras l'attendent ...
Le temps d'un rêve...
Le temps d'une trêve ...
Ecorce du temps
la vie devant
prolongement
merci
C'était d'un seul tenant
déchirure établie
au coeur même de l'arbre
Le temps envoie ses tentacules
pour les rejoindre ...peut-être
-
... et les "tant",
attendus dans
ce temps
qui s'effiloche,
s'écorc(h)ent ...
-
le pouce perdu
entre les lèvres
ne pas perdre son temps de temps en temps c'est tentant
dans la tempête
la guerre
il arrive
la peur s'atténue
@ Vous ... merci avec vos mots
L’enfant s’endort …
écorce du temps
au cœur de l’arbre
qui s’effiloche
le pouce perdu
c’est si tentant
dans la tempête
Beaux jours @ Vous
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