A
la fenêtre du jour
la lune se fait la belle
elle s’éclipse sur le fil
d’un reste de la nuit
L’or reprend sa place
la lune se fait la belle
elle s’éclipse sur le fil
d’un reste de la nuit
L’or reprend sa place
sur la bordure du
ciel
lumière et transparence
l’aurore se fait belle
Je me lève et embrasse
lumière et transparence
l’aurore se fait belle
Je me lève et embrasse
le jour qui se fait
mien
je retire le drap nue
ma gorge entre ses mains
je retire le drap nue
ma gorge entre ses mains
(Peinture : La voix du sang / René Magritte)
17 commentaires:
sensualité
belle
sensuelle
dans la complicié du jour
"Cruelle, j'ai peur.
Reviendras-tu ?"
Une nocturne funambule qui décorsète (ça existe ?) le plexus. C'est bon, une respiration.
Battements de coeur de l'univers
comme une offrande
Puisqu'il te la dit,
le vieil arbre creux.
Derrière ses volets
Il garde la nuit,
Ta maison lumière
Et ton sommeil bleu.
Haut sur la colline,
Il ne fait de l'ombre
Qu'aux êtres de vide,
Ceux des rêves pierre
A l'absente sève.
Son coeur est rivière.
Il puise du Jour
L'Esprit de la source,
Ofrande de l'Aube.
Caresse
De l'Or
Exquise... A fleur de seins.
une belle promesse en aube transparente de première communion avec le jour.
tes mots vont bien à Magritte
Magritte un amour de jeunesse
un tel enchantement!
Il y a des tableaux
des peintres qui sauvent
c'est leurs soleils leurs couleurs
leurs signes leur mots secrets
Magritte est un de ceux là
là même la nuit n'est pas la nuit
Merci pour ce texte ciselé, subtil et intime.
Belle journée.
Amicalement
Roger
En écho Maria et Bernard..merci pour vos mots..avec douceur..picorés..
J'aime le vieil arbre creux et la lune belle..le sommeil bleu sur la bordure du ciel..J'aime le coeur en rivière et les draps écrus..la maison lumière derrière ses volets..nue..J'aime ce fil de la nuit..cette caresse à fleur de seins..les feuilles suspendues..les mots du silence..et Bernard revenu..J'aime la lune qui s'envole..le jour enlacé..le chemin qui se perd..et les rêves éperdus..
@ jeanne ...
" La sensualité, c'est la mobilisation maximale des sens : on observe l'autre intensément et on écoute ses moindres bruits. "
Milan Kundera / L’Insoutenable légèreté de l’être
@ François ...
… et sans cruanté … ;-)
@ Frederique ...
" Décorsèter " quel joli verbe, si joli qu’on va l’inventer… un soulagement, un belle prise d’air… ;-)
@ XYZen ...
Une pulsation …
@ Patrick Lucas ...
Une étrenne en étreinte…
Bernard ...
Il me l’a dit et écrit
dans le creux de l’oreille
paupières baissées
nuit en sautoir
poitrine d’or
et rêves bleus
revers de l’ombre
un ourlet lumineux
silence et blessure
des songes effarés
la vie en sursis
Son cœur est une source
il désaltère ma bouche
une prière du soir
une obole à mes jours
murmure
des lèvres
florissant en mon sein
@ Maïté ...
Une union solennelle …
@ Gérard ...
et Magritte à mes mots…
Estourelle ...
Magritte est un magicien il sait nous faire vibrer
le cœur au bord des lèvres
@ LE CHEMIN DES GRANDS JARDINS ...
Merci Roger, pour cette critique fine
Belle soirée et douceur à vos jours
@ pierre.b ...
Douceur des mots
j’aime cette becquée
la lune au creux du temps
son sommeil dans le creux
le cœur de la rivière
dans le drap de lumière
j’aime la nuit en caresse
sur le fil et la fleur saisie
syllabes suspendues
silence des feuilles
et Bernard revenu
Pierre qui s’émerveille
et la lune en poussière
tirant son fil d’or
sur le chemin des rêves
de la jeunesse perdue
des amours éperdues
>>>>>>>>>>>>> @ vous tous merci beaucoup et douceur à vos jours
Pour Pierre ...
http://malaguarnera-psy.wifeo.com/images/image-relle.JPG
Pour Bernard...
Je ne comprends pas..C'est d'autant plus hermétique que je n'ai pas accès au lien et que..travaillant dans le domaine des Ressources Humaines ..je connais Serafino Malaguarnera..
Bonne soirée
Pierre
Ne nous lisons nous pas dans le miroir de l'autre?
Ce qui serait vrai du corps pour l'enfant***, ne le serait-il pas de l'écriture, a fortiori du poème, pour l'adulte?
Et si ce n'est le hasard, est-ce l'intuition qui l'a voulu, de choisir cette image de miroir, parmi d'autres?
Hermès, messager des dieux mais bien plus encore... Alors, coincidence?
Je donnerai la parole à Rumi:
" Laisse là tous tes soucis
Que ton coeur soit totalement clair
Comme la face d’un miroir
Qui ne contient aucune image..."
Âmitié, Bernard
***
« L'image de mon corps passe par celle imaginée dans le regard de l'autre ; ce qui fait du regard un concept capital pour tout ce qui touche à ce que j'ai de plus cher en moi et donc de plus narcissique. » [Lacan]
Merci Bernard pour ce joli éclairage...et merci Maria de laisser mes mots se poser sur ce miroir...
Amicalement
Pierre
@ vous deux...
♥ ;-)
mais, chuuuuuuuuuuut !!!
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