mardi 23 avril 2013
Texte inachevé
L’horloge s’est arrêtée sur le chiffre sept
odeur de potage de fièvres saccadées
Raz-de-marée et tempête de sable caverne
glissade de la lune et avalanche d'écume
La mer a ses mystères ses vapeurs divines
elle a des yeux d’agate aux effluves de mensonge
(Dessin : L'homme de Vitruve / Léonard de Vinci)
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10 commentaires:
l'impression que je l'aime
la mer ne saurait mentir
elle est
faut juste le savoir
@ jeanne...
il faut lire entre les lignes
comme on lit entre les vagues
;-)
LES CHATOIEMENTS DE MARIA D
On ne saisit rien.
C'est ce que comprennent peu à peu, ceux qui s'obstinent, avec méthode , à lancer leurs pages blanches pour quelque poème qui, - à mesure qu'il s'écrit, s'efface, ou - pour le moins - change de couleur:
chatoiements, bigarrures, imaginaire, que l'on s'efforce de révéler
et d'offrir aux lecteurs,
oiseaux rares,
qui glanent ça et là,
un mot, un vers, une impression,
un rien.
Certaines heures s'arrêtent, au cadran de la lune, dans sa circonférence, le temps ne compte plus. La mer, quant à elle, va et vient et, surtout, retient, ensable, vide,déterre et recommence, peut-être pour nous éliminer la peau et nous libérer de nos "mensonges".
Qu'est le mensonge sinon une vérité inventée et sans cesse réinventée, toujours recommencée, cette répétition incessante, ce mouvement perpétuel de la vague, cet infini où l'on ne sait pas où l'on est , et pourtant on y est.
Le mensonge parfois est frère jumeau de la vérité.
Tout se tient ici "l'inachevé" et "la divine proportion"
A la Grande Duchesse, de la part du petit Duc...
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/76/Anatomical_Man.jpg
Maria,bonsoir.
Je viens de passer un bon et agréable moment à lire tes différents
textes.J'ai l'impression d'avoir été sur un marché d'autrefois:de la belle variété, des contrastes, des couleurs, du choix,de la qualité,des
questionnements, des attentes.l'on passe et l'on repasse et l'on se dit:
" c'est fou ce que l'on arrive à faire pousser "
Amitiés.Renaud.
@ Brigitte ...
merci
@ JJD ...
LES RÉFLEXIONS DE DORIO
Saisir et comprendre
sans prendre
telle est la méthode libre et rebelle
blanche la page que la peau aime
tatouage ineffaçable
jeux d’encre
sur le fil
limon et poussière d’eau
images de la matière émergeant de la fange
rivières
où la glaise vivante s’écrit en un cri
sur la berge le lecteur se souvient de Borges
celui qui voulait changer l’imaginaire
l’air et le feu
la douceur de la lumière
cette paix de l’âme
essentielle à l’image
et ce rien
qui pénètre le rêve
@ Frederique ...
Peut-être les sept degrés de la perfection ???
Peut-être ???
@ O ...
Je retiendrai cette gémellité
merci
@ Bernard ...
En retour de
La Grande Duchesse
au
Petit duc
@ Renaud ...
De la culture Bio sans pesticides
;-) merci
Anacomique...
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/67/Henri_de_Toulouse-Lautrec_006.jpg
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