mercredi 12 juin 2013
Frisson d'argile
Ici
frissonne l’argile
écoulement
Nourriture
de sable et d’eau
pierre - terre
L’âme s’infiltre – couleur
du ciel
Douce confiance
souvenance
Désir de victoire
quand le cœur s’embrase
s’énamoure
Ivresse de l’âge
pages des larmes offertes
La langue se replie
dans le creux du visage
Rivière de cailloux
le cœur se tranche et boit le fleuve
amour
(Peinture : maria-d)
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5 commentaires:
l'air passe comme une caresse
amoureux des lueurs du jour
Lui
demande
à personne. Il est,
là où les yeux fermés, l'autre est son vrai visage.
S'il n'était que rayon, Elle serait embrassée.
S'il était de ce monde, Elle l'embraserait.
Par delà les montagnes Il est tout près d'Ici. Et crie au pan des murs
délires obsédants.
Ils sont enracinés, Ils sont déracinés,
prisonniers de leurs arbres aux chemins calcinés.
Non pas qu'Il soit tourment ni feu à la peau d'ambre,
Elle ou Lui sont des mots, lettres vite en paroles,
Qu'en soi-même se fond
le simple en goutte d'or,
Tel aime le silence
En lui-même l'écho.
Savez-vous que l'argile garde la mémoire de chaque caresse, de chaque violence, de chaque parole dite, criée ou murmurée, et l'on se dit là que c'est peut-être Dieu qui façonne ce murmure cet instant du frisson.
Le sang mot de la pure poésie...
Merci pour ce beau partage. Bien à vous.
@ Patrick Lucas …
De grandes histoires d’amour entre ces deux là depuis la nuit des temps
;-)
@ Bernard ...
Quelle belle lecture toujours tu fais Bernard de mes petites peinturlures
… merci beaucoup c’est très BEAU
@ François ...
Oui, et même paraît-il que lorsque l’on y colle l’oreille on l’entend chuchoter les mots du potier… une affaire divine sans aucun doute…
;-)
@ Alain Gojosso ...
Le sang mot de la pure poésie...
La vie qui coule et qui bat aux tempes de l’étoile…
merci à vous…
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