jeudi 6 juin 2013

Or du ciel







Or du ciel l’éphéméride s’effeuille et boit le temps
 cobalt les striures qui tombent en pleurant  un vent 
aux  doigts acerbes balaye  l’herbe  assoiffée  d’or
creux d’ocre et de boue   la terre dort sous le ciel

L’œil se plisse  mystère silencieux de l’âme dilatée
la lune sue et creuse la voie lactée        l’envers
du rire   gorge pleine et déferlante des vagues nues
le cœur dans l’antre     racine mienne de l’œil pâle





(Peinture : Un ange dans la soupe / Yahne Le Toumelin)

7 commentaires:

Patrick Lucas a dit…

surtout cobalt frappé !
merveilleusement bleu

François a dit…

Entre rire et pleur, la gorge déferle et le coeur se terre.

Pascal a dit…

.....
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J... a dit…

Cet or du ciel qui enveloppe les coeurs.
♥♥♥
Très beau.

virtuelle a dit…

Hommage à Clément Il va falloir encore chasser ces pas bottés

qui saccagent les sentiers parsemés d’herbes folles

en criant toute leur haine, telle une meute en furie. J'écrivais cela le 20 avril
Il nous faudra encore tracer des chemins sur la mer "parce qu'un enfant qui pleure c'est un enfant qui meurt
On meurt , pour qui comment pourquoi contre qui comment quant et pourquoi?.....

maria-d a dit…

@ Patrick Lucas ...

amicalement bleu ;-)



@ François...

La gorge se serre
et le coeur espère



Pascal ...

.
..
...
....
.....



@ J...

♥♥♥
merci
♥♥♥


@ virtuelle...

Oui, je me souviens
et je commentais ainsi :

"La mano contra la luz

No somos más que un débil saco
de sangre y huesos,
y un alfiler, verdad, puede matarnos;
pero corre en nosotros la semilla
que puede dejar fuera de nosotros
la mariposa única,
de luz sólo y de sombra sólo y sólo nuestras,
sin piel, red, ni armadura,
ni posibilidad de ser cazada por nada humano ni divino;
el ser invulnerable,
inmaterial, tan largo como el mundo,
que colma, libre, lo infinito
y sale de él a lo imposible."

Juan Ramón Jiménez

Gérard Méry a dit…

ou hors du ciel