lundi 27 décembre 2010

" soucis tentant de grignoter le soleil de nos jours "*

.
merci à Ulysse et Bernard





" « au sommet du rempart
se souvient la présence »

simple feuille du livre

ouvert à la dérive
êtres nous
costumes d'élégance
signet comme ombres filent

Tant d'instants que vous dites

vos bohèmes graphiques
teintures mandragore
poèmes explicites

De la vie verticale

Vous parlez de voix claire
longeant sans fin la grève
où le sable se perd
en lumières de chair

Par le chemin de dunes

océan des forêts
chacun voit l'autre ciel
les nuages en flambent
en robes indiennes

Ainsi l'histoire naît

d'esquisses et de traits
apprentis de mémoire
à peine suggérés
"


Bernard







Peinture : maria-d
* Ulysse lui donna un titre
et Bernard en fit une lecture poétique

10 commentaires:

sido a dit…

Ô,Séduite ! L'oeil, l'esprit, le coeur, n'ont vu que la toile, pardon à l'auteur de la lecture poétique.
S'accrocher au rempart, pour atteindre...quoi ? Mais quoi est-ce l'essentiel ? N'est-ce pas plutôt ce qui force à tenir, chercher la prise fragile dans le lisse de la paroi pour ne pas reculer ou tomber, comme ceux qui gisent au pied dont il ne reste que la trace graphique, anonyme...Au sommet du rempart il y a le SOI.

Merci pour cet instant figé sur la toile, Maria.

jeandler a dit…

Qu'ajouter qui nuirait au silence?
Laissons la porte s'entrouvrir
le rêve n'en sera que plus tendre

Estourelle a dit…

ça fait juste du bien!

Gérard Méry a dit…

en écoutant ta petite musique de nuit, je regarde ta peinture en écorce d'eucalyptus.

michel, à franquevaux. a dit…

Ainsi l'histoire naît
d'esquisses et de traits
apprentis de mémoire
à peine suggérés

" Éteins-toi, éteins-toi, court flambeau : la vie n'est qu'une ombre qui marche ; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s'agite sur le théâtre une heure ; après quoi il n'en est plus question ; c'est un conte raconté par un idiot avec beaucoup de bruit et de chaleur, et qui ne signifie rien." *

*William Shakespeare, Macbeth, acte V scène V

gazou a dit…

Je reste songeuse devant ta peinture et devant le poème..Mais la musique est là douce et apaisante...tout est bien

maria-d a dit…

@ Sido... "chercher la prise fragile dans le lisse de la paroi" ... cela me plait et me parle.

merci chère Sido pour votre regard croisé
à bientôt


@ Jeandler... et toujours heureuse je suis lorsque tu te glisses dans l'entrebâillure de la porte... merci


@ Estourelle... le faire du bien est une chose bonne et le recevoir est une chose noble... merci


@ Gérard... "écorce d'eucalyptus" l'image me plait beaucoup beaucoup !!! ;-) thank you


@ Michel de Franquevaux ...

La vie est une ombre :
"Demain, demain, demain, se glisse ainsi à petits pas d’un jour à l’autre, jusqu’à la dernière syllabe du temps inscrit ; et tous nos hiers n’ont travaillé, les imbéciles, qu’à nous abréger le chemin de la mort poussiéreuse."

thank you for being here


@ Gazou... merci madame Gazou pour vos mots tendres et doux pour dire les songes ... Belle fin d'année à vous.

Anonyme a dit…

je viens encore une fois devant cette toile
de la douceur
de la verticalité douce
celle dont on a tant besoin
belle journée
jeanne

maria-d a dit…

Merci Jeanne pour votre belle et douce lecture... et merci de m"éclairer dans votre anonyma, il viennt tant d'anonymes en ce moment par ici que je ne sais plus qui est qui..

Belle soirée et à bientôt

Anonyme a dit…

j'ai écrit anonyme
simplement parce qu'il n'y avait rien pour l'adresse ...

http://nousdeux007.over-blog.com
à bientôt