
" La main blessée en cercle est son existence, un océan d’incertitudes, au bord, sa pupille, dans le néant, un chemin traversé, la nuit en apnée.
Qui, pour donner la syllabe aux jours nus et fragiles, sa respiration racle les portes, visage obscur, hiers tristes, elle encloue les mots au fil du livre.
Le corps est feuilles, paupières vives, bleues, au ciel la chair est une trace écrite, un signe d’air, un mot à mot éphémère sur la rampe de l’hiver.
De tout, elle effleure les lignes sombres : la poésie mourrait-elle ? L’écriture luit dans ses ténèbres de la chute des étoiles à sa perte, en apnée à fond de page.
Mots, sur le chemin des eaux, traits précis au bord des phrases, ses enfants, anges des nuits de sel portent des colliers, perles de voyelles, consonnes et voix rondes. "
(Peinture : Résurgence / maria-d)
6 commentaires:
A leur plus haut
les mots
sur le chemin des eaux
Vases communicants
De l’un à l’autre
Un fluide, un écho
♥♥♥
Maria : j'ai découverte celà http://www.youtube.com/watch?v=CfCAoNVkBNQ
hier aussi ...
Bonne soirée à toi
Michmam
@ Jeandler...
Des mots d'eaux
sur le chemin du haut
sublimation
@ J...
oui, c'est bien cela
♥♥♥
@ Kaïkan... belles pensées, on se comprend... merci pour le lien, j'aime
Perles des ténèbres où l'apnée poétique trouve son chemin
@ Gérard...
Perle en apnée
le chemin poétique
trouve les ténèbres
;-))
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