vendredi 21 janvier 2011
Apnée [3]
en écho à l'écriture de Franquevaux
Dans sa main encerclée
Le doute de l’existence
Les chemins de l’errance
Elle traverse en apnée
Les nuits de sa pupille
Jours nus des syllabes
Portes closes de naguère
Fragiles imperceptibles
Respirations premières
Clouées aux mots du livre
Paupières de feuilles
Vive est la chair écrite
Les corps sont éphémères
Mots bleus au ciel d’hiver
La rampe en courant d’air
En apnée Elle égraine
Et effleure les lignes
Dans sa perte ténébreuse
Où chantent les étoiles
La poésie s’effeuille
Mémoire pure de l’eau
Précise dans le trait
Aux consonnes des anges
Perles rondes … voyelles
Enfantant les octaves
(Peinture : La mer / maria-d)
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9 commentaires:
Que nous diront, Ma Maria ces octaves?
L'apnée est souvent le prix à payer pour les coeurs bien trop grands ... L'écho de ces ampleurs se compte à même le corps ... Pourquoi donc cette respiration entravée à nos rêves d'immensité ? Je me pose souvent la question, la poésie est aux âmes d'idéaux un châle de réconfort en ces chemins solitaires, j'aimerais écrire solaires mais parfois la route est dure et la destination obscure ...
Ces octaves seraient-elles ces apnées répétées ?
cette " mémoire pure de l'eau" est parlante dans votre peinture aux couleurs si douces, aux couleurs d'un autre monde.
pensées à vous
Camille
@ Vous...
Il y a cinquante ans tout juste mourait Blaise Cendrars...
Formes sueurs chevelures
Le bond d'être
Dépouillé
Premier poème sans métaphores
Sans images
Nouvelles
L'esprit nouveau
Les accidents des féeries
400 fenêtres ouvertes
L'hélice des gemmes des foires des menstrues
Le cône rabougri
Les déménagements à genoux
Dans les dagues
A travers l'accordéon du ciel et des voix télescopées
Quand le journal fermente comme un éclair claquemuré
Manchette.
Blaise Cendrars , juillet 1914
merci à vous
Fragiles et imperceptibles..même invisibles, pourquoi je ne vois pas tes peintures annoncées dans les 3 "apnée " ?
Que veux-tu dire Gérard ? je ne vois pas ...
en bas de ton texte il y a écrit (Peinture : La mer / maria-d) je m'attendais à une peinture jointe au texte.
Je ne comprends toujours pas, puisqu'il y a une peinture jointe au texte, en fait c'est pas une peinture puisque c'est du pastel...
Je ne vois aucune peinture c'est bien là le drame
Pauvre Gérard, qui ne voit pas la mer d'or très pâle sous l'oeil de la lumière...
Tu sais chez Pierre "à mi-voix" une fois sur trois je ne vois pas ses photos, elles restent invisibles pour moi.
Je ne sais que te dire mon pauvre Gérard
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