vendredi 20 mai 2011

Ô

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_______________J’ai percé les falaises caves
_______________libéré la vie du cœur de la terre
________________________Je suis celle qui chante
_____________________en dévalant les pierres

_______________Je vais par-delà les montagnes
_______________et fredonne mon chant jour et nuit
_______________de la vie j’ai fait ma compagne
_____________________eau souveraine je suis

_______________Je serpente entre les roches brunes
_______________et me noie dans les gouffres obscurs
_____________________de ma conscience qui doute dur
_____________________aux caveaux de mes pensées pures





(Photo : Les fontaines de MontJuïc, Barcelone / maria-d)

9 commentaires:

Brigetoun a dit…

je suis à la base de tout

camille a dit…

Sans elle il n'y a point de vie :
"de la vie j’ai fait ma compagne"

Frederique a dit…

Elle creuse, creuse,la vie s'engouffre et ressurgit.

Gérard Méry a dit…

et dire que j'étais si près de MontJuïc, pas eu le temps de visiter

O a dit…

"Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens.
Et que celui qui entend dise: Viens.
Et que celui qui a soif vienne;
que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement."
Apocalypse 22,17

Car l'eau est source de vie.

jeanne a dit…

et les mots
et l'O
se répondent
s'épousent
j'aime ta photo

maria-d a dit…

@ brigetoun... sans elle, point de vie.



@ Camille... une compagne indispensable



@ Frederique... une résurgence



@ Gérard ... il fallait y aller, en fait cette photo fut prise dans le jardin botanique (une merveille) derrière la fondation Miro... de MontJuïc tu peux regagner la ville de Barcelone par les jardins, en suivant les fontaines...



@ O... ce bien universel et venu de la nuit des temps, fort cher aujourd'hui.



@ Jeanne ... je n'ai vu qu'après, en visionnant la photo qu'il y avait là un visage borgne qui me regardait...



Bon dimanche à tous

Kaïkan a dit…

Puissions - nous, Ma Maria être cette eau qui coule encore et encore ;-))

maria-d a dit…

Puissions-nous toujours être la vie ici et ailleurs

en affection profonde vers toi ma chère Kaïkan