dimanche 30 octobre 2011

Fracture

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____________________En attendant que tout s'apaise

____________________prendre ta bouche dans la mienne
____________________boire tes mots _____ les siroter
____________________les chuchoter ______et m'enivrer

____________________En attendant que tout se taise






(Peinture : maria-d)

9 commentaires:

Anonyme A a dit…

faut-il parfois se taire
pour que tout s'apaise ?

François a dit…

Faire silence pour que tout s’apaise ou se taise.
J’en aime cette image : "prendre ta bouche dans la mienne"
j’aime cette continuité, cet état qui transcende la parole et la pensée
Faire silence est dans cette éternelle parole, dans ce passage de l'un à l'autre.
merci.

maria-d a dit…

@ A... ou s'apaiser pour que tout se taise ... ;-)


@ François ... merci à vous pour cette subtile lecture.

jeanne a dit…

j'aime aussi cette phrase
"prendre ta bouche dans la mienne"
plus de parole
plus de mot
juste ce qui passe de l'un à l'autre dans un baiser

pierre.b a dit…

"Prendre ta bouche dans la mienne"...pour ne pas me perdre..et laisser fondre les mots..doucement...sans les croquer...C'est un chemin imaginaire que l'on suit..avec les histoires qui se croisent..et les rêves à fleur d'eau..Prendre ta bouche dans la mienne..pour te deviner..et suivre les courbes de ton visage..les yeux fermés..En attendant que les coeurs s'apaisent..et que passent les silences..

Gérard Méry a dit…

ce qui s'appelle joindre les deux bou..ches

maria-d a dit…

@ Jeanne...
dans le silence du baiser, tout se dit, tout se tait.



@ Pierre.b...

Prendre ta bouche dans la mienne
et puis s’égarer dans le corps des mots
doucement se laisser fondre
au fond de l’eau

Chemin de vent et puis de pluie
chassé croisé des rêves enfuis
à fleur de peau
au cœur de l’eau

Prendre ta bouche dans la mienne
pour dessiner la ligne pâle
de tes yeux bleus
au creux du cou
enlaçons-nous

En attendant les matins doux
mon cœur se tait
mon cœur se noue


@ Gérard...
merci Gérard... quel esprit fin tu es ...;-)

Frederique a dit…

La bouche, une brèche par laquelle se transmet la fraîcheur qui cautérise la peine.

maria-d a dit…

@ Frederique … j’adhère !!! ;-)