Comprends-moi ciel
ouvert bleu vert
paille d’or et
revers de phrase
un sourire d’enfant
sur le sable venir
en transparence se
poser sur le temps
une branche de
l’arbre une tige de la fleur
le jardin des
senteurs le parfum des étoiles
le jour s'effondre
Marcher sur les galets
et remonter la grève
appeler l’aimé mains tendues
doigts noués mots happés dans un baiser
les rêves de
jeunesse sur la plage retrouvés
ô ! lumière du
soir sur les pas déguisés
hier un voile blanc
et des pierres d’écume
aujourd’hui un
chandail aux couleurs d'océan
Une langue de
cristal lèche les rochers en grand
bruit le ressac et l’œil vert de la lune
gémit son chant
le soleil est tombé
de l’autre côté dans l’eau
il peint de son doigt l’horizon noyé
dans une grande
flaque rouge le sang
des naufragés et des
blessés de l’âme
au-delà des appels
et des voix de sirènes
ces femmes au corps
d’anguille se glissent
en silence dans les
rêves de la nuit
Le jour s’en est
allé sa main m’a échappée
il est parti
ailleurs au pays des brunantes
Il est l’heure de se
taire
apaisée
je me terre
j’ouvre les bras à la nuit
(Peinture : Vue sur la mer dans les montagnes en Crimée / Aivazovsky)
11 commentaires:
Comprends-moi ciel ouvert,
le ciel doit répondre.
Le ciel s'ouvre sur vos mots, c'est très beau.
merci chère Maria-D
trés trés beau
La nuit m'ouvre ses bras...
En communion Maria. Bien à toi.
Je me terre et me tairais
"Dieu dit: Qu'il y ait des luminaires dans l'étendue du ciel, pour séparer le jour d'avec la nuit; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années;
et qu'ils servent de luminaires dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre. Et cela fut ainsi.
Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand luminaire pour présider au jour, et le plus petit luminaire pour présider à la nuit; il fit aussi les étoiles.
Dieu les plaça dans l'étendue du ciel, pour éclairer la terre,
pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d'avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon.
Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin: ce fut le quatrième jour. "
(Genèse 1:14-19)
Le ciel vous aime, comme vous aimez le ciel.
@ michel de franquevaux....
Et le ciel a répondu
@ camille...
Merci Camille belle journée
@ lutin ...
Grand grand merci
@ jeandler...
Et tes mots cher Pierre étaient restés dans ma boite à spam, je les ai donc postés à noveau un peu plus tard… à ciel ouvert
@ Frederique...
Alors, cela me plait de cheminer avec toi… ;-)) bises
@ Gérard ...
Silence……… ;-))
@ O ...
Alors, je suis sauvée… merci O pour votre sagesse
peindre les naufragés et les blessés de l'âme, leur redonner de belles couleurs
saisir sa main, se taire
ouvrir ses bras à qui voudra
Rien à dire. C'est si beau. savourer en silence et musique.
@ A... je les aime et ensemble nous nous colorons et nous taisons.
je les aime.
;-))
@ Maïté...
chuuuuuuuuuuuuuuuuuut ... ;-))
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