mardi 26 juin 2012

J'aimerais







               J’aimerais me réfugier 
               dans la courbe de tes mots 
               phrases d’herbe et de sable 
               pour que mon corps se gorge d’eau 
               blessure de tes lèvres 

               Protège-moi de la flamme 
               de la griffure du temps 
               voix de lait à la tranche dorée 
               enfance poudreuse 
               amours de caillou 

               Dans tes bras 
               une couche de soie     bleue 
               un chemin lumineux 
               kaléidoscope          infini 




(Peinture : Le baiser du Sphinx [détail] / Frantz Von Stuck)

10 commentaires:

if6 a dit…

Coucou Maria,
c'est très beau ce poème
Bonne journée ;)

camille a dit…

Une belle requête

Soyez entendue chère Maria-D
et aimée.

jeanne a dit…

belles imagesque tu nous donnes
à rêver

Neo a dit…

la vie la vie !
immense refuge
sous la courbe du temps
les yeux fermés dans
la poussière ocre
d'or parfois
... et la lumière !

// tes mots très beaux / j'adore

maria-d a dit…

@ if6...

Merci beaucoup chère if … je te sais connaisseuse, alors bien sûr cela me touche … 



@ camille ...

Puisse … puisse être ainsi, cela est … ;-)



@ jeanne ...

Un sujet qui pour moi est inépuisable



@ Neo ...

Et l’amour aussi … la vie sans amour est-ce bien la vie… ;-)




>>>>>>>>>> @ vous tous MERCI

Maïté/ Aliénor a dit…

de si belles images que vous semblez cultiver avec bonheur.Un chemin si lumineux.
Je pense aussi au baiser de pierre de Rodin.

Gérard Méry a dit…

Un sujet brulant
que rien n'apaise
et en te parlant
je remue la braise

Neyde a dit…

J'aime ton poème, sutour ce morceau :

Dans tes bras
une couche de soie bleue
un chemin lumineux
kaléidoscope infini

Nos teus braços
um ninho de seda azul
mais que bonito
um caminho luminoso
caleidoscópio
infinito, infinito;

Traduction et adaptation en Portugais.

maria-d a dit…

Chère Neyde pour toi en une autre langue

merci pour ces échos ma douce amie outre-atlantique.... ce matin je pensai à toi et ce soir te voila...


Tus brazos
una cuna de seda azul
un camino luminoso
caleidoscopio
infinito, infinito



un abrazo fuerte

Martine a dit…

Je trouve une fougue dans ce poème qui m'accroche le coeur, le passionné vous va bien, chère Maria....bises....