La fleur s’est fanée
d’un coup entre deux pleurs
miettes de luzerne
au coin des lèvres
la pluie a tout
repris
hier elle était
fleur
de pétales et
d’odeur
une simple mortelle
aux prunelles de
pucelle
rime et poésie au
revers de la phrase
noire gazelle
au cœur d’ébène
partir revenir
les insectes se
retirent
dans la grotte des
étoiles
piqûre de sel
griffure de miel
ligne imaginaire
un sentier d’herbe rase
les pieds des anges
frôlent
la chair vulnérable
« poète de sept ans » aux portes du
sommeil
(Peinture : Georgia O'Keeffe)
5 commentaires:
et une fois encore je me dis je ne peux pas mettre "j'aime" en commentaire, c'est sec, ça a l'air idiot - et une fois encore je ne sais pas dire autrement
"Que personne ne méprise ta jeunesse !"
elle est la fleur immortelle de ta vieillesse.
La chair est vulnérable, mais elle se fait Verbe par delà le ciel et la terre
Vous êtes poète et avez en vous le secret de l'éternelle jeunesse.
parler de jeunesse c'est la conserver
Belle la vie
elle est
recommencement
différence
découverte
comme la fleur
Accepter, tel est le maître mot. Accepter et savoir que la perte est toujours contrebalancée par un ''gain" que nous ne savons pas, ou ne voulons pas, toujours voir.
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