" Parfois
Je désire défier
L’homme qui a
Tué mon père
Détruit notre maison
Et qui m’a fait fuir
Dans le pays étroit
Des hommes.
S’il me tuait
Je me reposerais
Si je l’achevais
Je serais vengé !
Mais
Si je me rendais compte
Durant le duel
Que mon adversaire
A une mère
Qui l’attend
Ou un père
Qui pose sa main droite
Sur son cœur
Chaque fois que son fils
Tarde à rentrer à la maison
Ne serait ce qu’un quart d’heure
Alors je ne le tuerais pas
Si j’étais le vainqueur. "
2 commentaires:
La vie, la vie et le respect d'autrui ... merveilleuse poésie ...
Très beaux vers qui persuadent de l'inutilité de la vengeance et de la
supériorité du pardon et de l'amour.
Merci pour ce texte d'humanité.
Renaud
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