vendredi 8 mars 2013

Il y a







               Il y a la couleur   celle du cœur
               mots et pigments malaxés   frottés
               il y a une serrure   une peine de cœur
               une muse   un mur   une porte fermée

               Il y a les îles    leurs mystères
               un fil funambule plus ténu que l’hiver
               une mer qui respire et se gorge de vert
               il y a cette voix au secours des étoiles

               Poésie indolente à la bouche entrouverte
               silencieuse et taiseuse    au cri avorté
               hurle si possible   jette loin tes saveurs
               ton corps de sirène au hasard des cieux





(Peinture : Vie-Poême 2 / Marie Javouhey)

6 commentaires:

François a dit…

Il y a ici, l'illumination du cri.

Gérard Méry a dit…

il y a de la couleur dans la voix de Manset

jeanne a dit…

et parfois
le coeur s'ouvre
se déleste
éclate
milles îles
milles mystères se dévoilent

maria-d a dit…



@ François ...

Un rayon dort !!!



@ Gérard ...

et plus que de la couleur !!!


@ jeanne ...

et parfois
tout se tait
silence immaculé
!!!

Patrick Lucas a dit…

il y a tout ça
et les sirènes
en silence
toujours !

Frederique a dit…

L'annonce du Printemps des Poètes, de la voix qui écrit, trace, toutes saisons confondues.