Elle dit
qu’elle a vu l’ange
là-bas à la lisière du ciel
sa robe au vent
(Peinture : l'Ange voyageur / Gustave Moreau)
"La mémoire du silence nous rend aux temps immémoriaux aux grandes solitudes de l'enfance" Gaston Bachelard
" Avec la poésie, l’imagination se place dans la marge où précisément la fonction de l’irréel vient séduire ou inquiéter – toujours réveiller l’être endormi dans ses automatismes. "
G. Bachelard
7 commentaires:
Mais on ne la croit pas
la bête en tête
L'ange en a eu vent...
il l'a vu
Dans sa robe
à la lisière du ciel
Une affirmation qui génère bien des interrogations.
@ Estourelle ...
Oui, mais Elle, elle sait ...
@ Gilbert Pinna ...
La tête de la bête ... ;-)
@ XYZpascal ...
L'ange voit tout, entend tout, sait tout ... l'enjeu...
@ Frederique ...
Est-ce une affirmation ?
;-)
A la lisière du ciel..d'une ruelle..d'une Athènes nouvelle..se laisser glisser..emporter..regard et cœur levés..Il offre sa robe au vent..au murmure du temps..aux mots désarmants..Et les pieds se soulèvent..dans le pas des passants....Paris chancelant..Et les rêves se souviennent..des nuages de laine..aux allures incertaines..des marches s'enroulent..des couleurs mises à nue..loin du Louvre..et demeure inconnue..un musée se découvre..
@ Pierre...
Le ciel est un ruban
une venelle nouvelle
glissade infinie
le cœur en bannière
Il enserre l’air
les murmures du vent
et les mots en lanières
Voyageurs éternels
aux pas de poussière
quand la ville vacille
Nuages sertis de rêves
de laine les mitaines
et les lignes se souviennent
le mouvement incessant
de l’azur suggéré
loin des peurs
des demeures
que l’on pousse du pied
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