Visage figé aux pensées immédiates
creusées jusqu’à la ligne
souffrance écrite des lettres oubliées
Sur la page vider sa tête
mémoire silencieuse
masquée
Pensée gelée jusqu’à l’os
jusqu’à la moelle
la trame usée
la main défaite
l’absence
et les mots sur la langue
balayer l’offrande
le risque à prendre
La bouche
langue de salive
chair de l’ombre ancienne
mouvement des rimes immobiles
langage des mots et des traines en virgules
écrire le docile et le pied d’œuvre
sur la langue
une épine
Bouche ouverte
parfum de soi
(Encre : maria-d)
125.jpg)
4 commentaires:
Lire et se laisser surprendre
"parfum de soi"
merci pour cette mémoire toujours en mouvement
les lettres que l'on oublie sont souvent le A le M le O le U et le R
c'est en écrivant que l'on sait réellement ce qu'il y avait dans la tête. Je me suis souvent surprise en me relisant, c'est pour cela que ce texte me plait dans sa sincérité
@ François …
oui, se laisser sur-prendre
@ ulysse …
Mot désuet et pourtant si nécessaire
@ lutine …
merci beaucoup pour ce partage
>>>>>>>> @ vous tous belle fin de journée
Enregistrer un commentaire