Le jour retient ses branches
un amour vertical
la beauté de l’étoile
la courbure de l’écran
blanche enfance
dans la nuit qui descend
soupirs et lettres mortes
je creuse le souvenir
graine verte
un refrain
sur la langue un serment
paupières de glaise
et racines du ciel
espace à gorge ouverte
une idylle
un caprice de braise
pliure de l’herbe
sur le chemin
dans la bouche le cri
du jour qui se retient
(Peinture : Blanche de l'Acropole / Olivier Debré)
6 commentaires:
Dans l'infime se cache toute la beauté du monde
juste en écartant
le voile
le jour
éclate sans pudeur
Mémoire du silence, voila un nom que j'aime bien comme ces écrits.
@ Arlette ...
En silence la trouver ...
@ Patrick Lucas ...
Le jour est un coquin ... ;-)
@ Alexandre...
Merci pour mémoire, le silence est précieux...
Beaux jours à vous tous venus ici et là
;-)
;-)
J'aime beaucoup la première strophe.
ah s'il n'y avait qu'un seul cri, lorsque ma bouche s'ouvre c'est un chapelet des jours retenus. Cette strophe belle continuité est comme un glas au bord de mes lèvres.
Enregistrer un commentaire