samedi 11 mai 2013
Vertébral
La vertèbre a craqué
elle se dissout dans le sablier
le temps glisse
vers la racine l’arbre
s’effeuille
et habille la mort de son linceul blanc
mémoire
histoire
et chair de l’écorce
sous la pierre la moelle transpire
goutte de sang
sur le froissé des feuilles
tronc en attente
la colonne se plie
et lèche le sol terre meuble
baiser sur l’œil
le cil sourit
et se pose sur l’heure
(Peinture : Pelvis with the distance / Georgia O' Keeffe)
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9 commentaires:
Être.
Et rien de plus.
Jusqu'à ce que se forme un puits en-dessous.
Ne pas être.
Et rien de plus.
Jusqu'à ce que se forme un puits au-dessus.
Ensuite,
entre ces deux puits,
le vent s'arrêtera un instant.
Roberto_Juarroz (Douzième poésie verticale : extrait 61)
Une architecture mémorielle, un bassin qui charrie tant et tant.
Une colonne,
un jet d'eau,
le ciel sourit.
http://www.youtube.com/watch?v=HspdQbuGAGw
C'est ainsi que je vois le squelette de gaïa
retour à la poussière
et le temps ne se compte
plus à l'heure bleue
"Elle mourut en se défaisant comme un corps qui s'effrite"
je viens juste de lire cette phrase du dernier Jaccottet (Taches de soleil... ou d'ombre
Pensées en relais
d'O'Keeffe à la pierre qui parfois peut se soulever.
mais le poids du sablier est terrible quand tout s'effondre.
le temps est compté depuis votre premier vers.
@ O …
Poésie verticale
Poésie vertébrale
merci pour ce parallèle
Roberto Juarroz, un grand
qui mérite d’être plus connu
@ Frederique …
Les stigmates sont puissants
@ michel de franquevaux. …
A la bonne heure !!!
@ ulysse …
Intéressante vision !!! de la Terre
@ Jeanne …
Poussière d’Or
@ arlettart …
Comme il est juste et bon qu’il ne détruise pas tous ses cahiers d’écolier… merci Arlette
Jaccottet, toujours je l’accueille le cœur grand ouvert.
@ Maïté…
Du premier vers
jusqu’à l’âme fossilisée
;-)
>>>>>>>>>> @ vous tous grand merci et belle semaine
l'ossature comme le mât d'un voilier, son but toucher terre, l'œil toujours devant comme la boussole, tout peut disparaître sauf lui ou elle ne faisant qu'un.
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