Cordes des
guitares en communion
la mesure marquée par
le silence
une blessure
un cœur ardent un cri perçant
presque animal
au loin l’instant
une flamme
verte danse du feu
les eaux du fleuve
perles d’argent une
rumeur
un grondement dans
la chaleur
supplication déchirement
des cordes des linges et des passions
un chant
nouveau une voix d’éther
un vol d’oiseau rase
les herbes
la terre nue se plie
remue
un roulement
le ciel tombe trébuche et pleure
une douceur
se pose sur
l’onde bulles de savon
crépitement et
floraison
respiration inhalation
(Encre : Le jardin des morts / Jean-Gilles Badaire)
10 commentaires:
Les cordes de guitare et les trémolos de la voix.
Des mots accompagnant à merveille l'encre.Vous savez jouer de smots en musique, jeter le doux et le trouble, le frais souvenir et la chaleur des mots.
Je lis et entends un flamenco.
L'orage a soufflé
puis s'est évaporé
laissant sur l'onde
une bulle légère.
merci, c'est beau.
La pluie relie la barque fragile
au ciel
Pleure mon coeur
Pleure pêcheur d'âme
lire ..écouter , respirer c'est beau
le ciel pleure jusqu'à l'onde
et là il reconnait
se mélange
et vit une nouvelle fois
Déchirement, feuilles des jours noircies, abîmées, le souffle se fait cri dans la lumière inutile ; l'aile de l'oiseau l'emporte vers la porte mystère, devient point invisible dans un ciel de plomb.
Et cesse le cri, reste le déchirement quand d'autres feuilles fragiles imposeront le retour du jour.
J'entends
la voix des guitares
un chant nouveau
un cri
dans mon coeur
Je vois
la danse du feu
le vol d'oiseau
les bulles de savon
dans mes yeux
Je rêve
en douceur
dans tes mots.
@ Maïté/ Aliénor...
"le doux et le trouble"…
cela me plait beaucoup … merci chère Maïté
@ Frederique ...
Flamenco y tango me gusta mucho
@ François …
Petit baiser d’air ;-)
@ arlettart ...
Une douceur funambule
@ Gérard ...
"c'est beau la vie"
@ jeanne ...
Le cycle de la vie
@ sido ...
Déchirure de la feuille
noir est l’abîme
un souffle un cri
une lumière sur l’île
Aile du mystère
l’oiseau plombe le ciel
Silence
déchirure de la feuille
où pointe le jour
@ Neyde ...
« Les guitares jouent des sérénades
Que j’entends sonner comme un tocsin
Mais jamais je n’atteindrai Grenade
"Bien que j’en sache le chemin" »
"la terre nue se plie remue", j'aime beaucoup.
Enregistrer un commentaire