mardi 9 octobre 2012

Vertige







               Ta marche est lente
               sans faille       sans schisme
               souffle ras   précis
               unisson de la rime et du corps

               Ta tête tourne      s’étourdit
               vertige   nausée des marécages
               sables mouvants   lèvres pincées   serrées
               ligne infranchissable
               du grand désert    à la limite de l’air
               dos tourné à l’avenir   hier bleui
               la neige saigne





(Peinture : maria-d)

10 commentaires:

lutin a dit…

écriture serrée, en peu de mots l'ambiance est crée et elle touche

Estourelle a dit…

Extrêmement prenant
la couleur des mots
rouge ombre
lumière blanche

Patrick Lucas a dit…

Aucune poussière
ton pas s'ancre
marque rouge des cris
trace à fleur de terre

ton écriture respire encore

J... a dit…

Ton écriture sobre et ciselée
déroutante, angoissante
et combien rassurante
prends-moi la main


♥♥♥

Frederique a dit…

Il faut regarder la ligne d'horizon, paraît-il, pour ne pas avoir le vertige, en mer comme sur terre.

Gérard Méry a dit…

comme une traversée du désert

Gérard Méry a dit…

J'aime ta peinture et sa teinte

ulysse a dit…

J'adore votre tableau qui me fait penser à un combat d'anges

maria-d a dit…

@ lutin ...

Mots serrés, cœur épris…



@ Estourelle ...

Le blanc est pris
au rouge de l’ombre
lumière extrême



@ Patrick Lucas ...

« trace à fleur de terre »
la métaphore est belle
pour dire le cri

merci



@ J...

Je prends


♥♥♥



@ Frederique ...

La ligne d’horizon sur l’océan est pour moi signe d’éternité



@ Gérard Méry ...

Sans soif … ;-)

le rouge nous réunit n’est-ce pas ?



@ ulysse ...

La lutte de l’ange ou la lutte avec l’ange, cela me comble Ulysse merci beaucoup

Maïté/Aliénor a dit…

La marche comme une colonne vertébrale autour de laquelle tout s'articule.